Tout est dans le titre.
Je n’ai pas toujours eu le temps ni les moyens de m’occuper très soigneusement de toutes les fleurs mises en pot. L’oeil du spectateur, sans même être averti, remarquera quelques pousses séchées, qui n’auront pas résisté à l’inhabituel soleil normand.
Et l’oeil averti reconnaîtra, dans le fond, les premières feuilles de liserons, qui pousseront, s’accrocheront à la palissade et s’ouvriront, violets, chaque matinée. Tout est un peu fouillis, mais c’est comme ça que je préfère le jardin ; un peu libre.