Portail d’un autre genre, pénétrer dans l’eau, être happé par le sable, se délecter de l’or ; et tout voir de loin – ou à l’envers.
Distance et proximité de la physique des espaces-temps.
Portail d’un autre genre, pénétrer dans l’eau, être happé par le sable, se délecter de l’or ; et tout voir de loin – ou à l’envers.
Distance et proximité de la physique des espaces-temps.
C’était il y a peu de temps et pourtant cela semble si lointain. Marcher vers cette serre du Jardin des Plantes comme vers une villa Ephrussi normande.
Rythme des photos au rythme des pas.
Parcourir des kilomètres en ne bougeant qu’à peine.
Arrivée.
Ce n’est qu’un départ.
Au demeurant, la demeure s’érige en rose et blanc.
« Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid », aurait dit Diderot, imposons-nous ne serait-ce que quelques minutes de promenade, pour commencer la journée dans un rythme concentré et vivifié.
Certains courent, cela n’a rien à voir, contentons-nous d’une marche qui permet de forcer corps et pensée à se réaligner. Appelons cela une promènerie. Minutes prolongées, instant présent, acceptons les gouttes quand il y en aura – il y en a déjà eu. Dans une promènerie, quelques pas suffisent, question de qualité. S’arrêter sur l’impression, regarder.
Les serres du Jardin des plantes de Rouen ont été rénovées. Fermées depuis novembre 2017, elles ont réouvert lors du Festival Graines de jardin des 18 et 19 mai dernier. Elles ont été, pour la plupart d’entre elles, modernisées. Sans aucun doute, l’architecture XIXème de sept des serres (construites à l’origine entre 1883 et 1885) devait avoir un charme certain, mais l’esprit est conservé, davantage même pour la grande serre centrale avec sa grande verrière voûtée. Les esprits totalement chagrins regretteront la modernité. Certes, un peu de charme perdu, mais beaucoup de transparence gagnée.
Un jour de pluie
en Normandie
Qui a dit que le climat normand était inhospitalier ? Pas pour ces arbres à palmes en tout cas.