Pour les phases précédentes :
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Je n’ai pas de muguet
Dans le jardin, pas de muguet, ce sera donc cette fleur en remplacement. A vous de me dire son nom, je l’ignore.
Juste après la mue
Pour rappel, avant la mue, c’était là : Avant
Et dans une même photo, un avant/après.
Rose
Champêtre, encore
Mise en scène (Bouquets de saison, encore)
Cet Espace Lune commence à être envahi par les fleurs. Telle n’était pas sa vocation première. Mais faute au confinement, l’univers se resserre, le végétal prend le dessus sur le bitum habituel des promenades antérieures.
Bouquets de saison
On continue dans le sur place. On renouvèle l’existant, pour de nouvelles activités, de nouvelles occupations.
Hier ce fut : « composer un bouquet avec les fleurs qui poussent partout dans le jardin ». L’activité a tellement plu qu’il y a eu deux bouquets.
Remarquez comme la jeunesse ne discrimine pas les jolies fleurs des autres fleurs. Même le pissenlit sans plus d’aigrette a eu droit aussi aux honneurs du vase.
Variation
Tour de jardin comme tour d’horizon
Ayant longtemps habité dans de petits espaces parisiens, avec mini balcon ou sans balcon du tout, j’ai pleinement conscience de ma chance d’avoir, comme tour d’horizon, un tour de jardin.
Supporter l’enfermement et le caractère obligatoire du confinement relève sans nul doute de ces choses très relatives, fonction de son caractère, de son mode de vie, de ses expériences et certainement d’autres pans plus ou moins conscients. Pour exemple, un doctorant studieux ou un docteur / chercheur ne sont-ils pas déjà préparés à cette sorte d’enfermement mental et physique du travail de recherche, rivés aux livres et à l’écran d’ordinateur, poursuivis même pendant les quelques temps d’aération par le sujet de thèse, le plan du travail, les références à lire, … ?
De même, tous les gens ayant connu une longue phase d’hospitalisation n’ont-ils pas déjà été confrontés à cette immobilisation forcée, endurcie par un état de santé problématique ?
Ces formes peuvent toutefois autant conduire à être assez indifférent au confinement ou au contraire provoquer son rejet.
De mon côté, sans aucun doute, mes grossesses m’ont préparée. La vie d’une femme en grossesse pathologique est une vie extrêmement ralentie, assez peu sociale ma foi quand ordre est donné de rester allongée toute la journée, qui plus est de préférence en décubitus latéral. Ou encore quand les malaises forcent de toute façon à s’aliter.
Ce confinement, c’est juste six semaines de plus ou de moins. Quelques bémols.
L’accès aux soins non vitaux mais qui seraient les bienvenus s’en trouve compliqué : kiné, osthéo, orl. Les rendez-vous de suivi de grossesse prennent des allures d’expédition : masque, ne pas croiser les gens de trop près, guichet d’accueil spécial, pas d’accompagnant mais passer à travers les futurs pères agglutinés juste devant les portes d’entrée, en voir de mauvaise foi en salle d’attente, qui prétextant que leur femme ne peut pas conduire, vont avec elle, jusque sur les sièges piètreusement espacés d’une salle d’attente de toute manière bien spatialement restreinte. Voir le médecin masqué, pour qui le port du masque semble encore davantage conduire à écourter les échanges.
Et puis, les courses, la fameuse question des courses. Pour des raisons physiques, être passée aux courses en ligne depuis un certain temps et avoir pris l’habitude de tout trouver et d’être livrée à j+1. Découvrir qu’il faut s’y prendre désormais 10 jours à l’avance. Au moins. Le temps de s’adapter, faire le point sur le contenu du frigo, du congélateur et des placards, compter ses oeufs, se dire que c’est fichu pour faire le gâteau avec le fils cette semaine-ci, retrouver de vieilles conserves encore mangeables et qui seront enfin mangées.
Bref, pas de drame du confinement ici même si assurer la continuité pédagogique, et même pour un enfant en maternelle, n’est pas toujours de tout repos.